1 . Mon parcours personnel

48 audios et vidéos
 
Bref, suite à cette présentation Musikagora place Pigalle, j'ai eu la chance de connaître

Place pigalle
pendant cette période dite des "trente glorieuses" ,
la fin de l'âge d'or des musiciens de "variétés"et
autres car à cette époque, il n'y avait pas de
barrières entre un accordéoniste musette et un
"jazzeux" ou encore un "classique" égaré
(Combien de musiciens fonctionnaires de la garde
républicaine et autres venaient "cachetonner")
le week-end dans les petits orchestres de banlieues ou combien encore de "jazzeux"
en mal de contrats venaient faire leurs gammes avec nous )
J'ai connu cette période à mes tous débuts en 1965, j'avais16 ans et n'ai plus retrouvé cette effervescence après 68 (Peût-être l'une des raisons fut ce refus du tout musette, pour ce
"tout rock"et pop et un enfermement dans des cases en :  rock-pop-blues-jazz -musette-
traditionnel-chanson française-folk -rap ou encore plus à l'écart -classique rigoureux ....
A l'orgue hohner 1965
  Puisse mon témoignage de ces années d'âge d'or musical, sans forfanterie et sans que cela soit superfétatoire, servir de comparaison historique à un parcours de musicos de ce XXIème siècle commençant .


Parcours illustré par des extraits de mon répertoire (Façon artisanale !)Enregistrés
 en situation de piano bar en direct (Piano midifié sur arrangeur)voix rajoutée ensuite .
(En 2000 sur korg pa 80 piano roland fp8- En 2007 korg pa1x et  piano roland fp3)



  Extrait : Pigalle la blanche (Merci à Nathalie)
  1 . Pigalle la blanche why

  Mon journal : de Mirza au Korg pa4x

rdv des musiciens
1.  Quand, j'ai commencé mon parcours, c'était la période "yé yé", j'ai débuté dans les bals 

populaires et les guinguettes en petite formation de 3 ou 4 musiciens et c'était encore le "tout musette", on suivait un accordéoniste qui jouait tout le répertoire ; 3, 4 ...!  C'est parti ... tout
à l'oreille ! Autant dire que le résultat ne devait pas être très probant ; mais très rapidement, on comprenait le principe ...Il y avait l'accordéoniste sympa...et compétent,  qui te donnait la
tonalité de départ, et c'était déjà bien ! (Encore faut-il dire que beaucoup considéraient que
le 1er accord était la tonalité du morceau !)
Il y avait aussi les "pervers" ! qui cherchaient à te déstabiliser en te jaugeant ou en cherchant
des tonalités embarassantes et des morceaux peu connus. Mais très rapidement, on progressait,
on se débrouillait avec les accords principaux que l'on égrénait ça et là, et puis au bout de
quelques séances, on commençait à avoir un répertoire en main .
Avec le recul, finalement, il n'y avaient qu'une vingtaine de morceaux de chaque danse à
connaître : des tangos, valses, pasos et marches, javas, chas chas, sambas, swings puis les rocks ...
Et on apprenait au fil des séances avec ses harmonies personnelles, au début sans regarder les
partitions . Aucune répétition, et avec des musiques personnalisées dans le style de chacun  .

       Extrait du répertoire : c'est si bon  

2 .C'est si bon

RDV des musiciens
2.  Moi, ce qui me dérangeait c'était le son de l'accordéon jouant sans cesse et un
répertoire, pour certains essentiellement musette; j'adorais quand un instrument à
vent venait mettre son grain de sel . Et puis j'étais dans la nouvelle génération et
les sixties ont donné un répertoire jamais égalé depuis . D'ailleurs, très rapidement
à la fin des années 60 l'accordéoniste devait jouer moins souvent, sinon il se faisait
siffler ! Et puis, c'était le rock et la pop qui devenaient le répertoire de base .
C'était la fin d'une époque, d'un cycle ...Mon père qui m'a mis le pied à l'étrier,
était issu de cette période d'après guerre, où tout le monde voulait s'amuser, et
où le musicien était roi : bals, guinguettes, cafés concerts, soirées privées, tout
était bon pour oublier les années de guerre
(Anecdote : Il me racontait que, lorsqu'il rentrait à vélo avec son sax, il cachait son
cachet de la nuit dans ses chaussettes pour ne pas se faire détrousser !)
François Despréaux et son vélo !

Les musiciens de cette époque gagnaient bien leur vie et ils étaient pour beaucoup autodidactes en ayant appris sur le "tas"
 avec quelques rudiments de solfège
(Certains étant passés 2 ou 3 ans à l'harmonie municipale) Un talent, un goût certain pour la musique et le désir de sortir d'une
d'une situation d'employé ou d'ouvrier ; c'était malgré tout une
bonne école, car il y avait beaucoup de personnalités et de styles
différents et aussi de grands talents.

Quelques orchestres de bals en Picardie après guerre .

1948

1963

1955
1952 Orchestre e la police







Orchestre ? 1968 avec Jacky Despréaux





Dammartin en goelle 1957  orch Elio Boscaini  









1962 J Soubirousse , Razette ? FDespreaux A Fraganti
1966 orchestre ? gros plan titi briatte











John Lennon Accordéoniste des sixties ! ! 

extrait répertoire musette : Maria Morena paso doble

Maria Morena

  4. La fille de Dolores   La fille de Dolores 


Elio Boscanini et Jean Ancelin rythmique et la volonté de créer l'ambiance !
Une petite anecdote de cette époque me revient en mémoire : nous étions en banlieue parisienne dans un cin&ma engagés pour faire le bal, moi au clavier, un batteur
et un accordéoniste .Avant de commencer l'organisateur vient nous voir et nous dit que nous devons faire le lever de rideau avec une musique "à la mode" et qu'ensuite il y avait une chanteuse (Chanteuse connue en fin de carrière , je dirais Jacqueline François (Mais je
n'en suis pas sûr) qui chanterait deux chansons dont une accompagnée par les
musiciens . Evidemment, j'étais le "bleu" et le seul sachant lire correctement
une partition et c'est moi qui m'y suis collé . 3, 4 ... c'est parti !
la partition sur le clavier et on joue !
C'était comme cela à l'époque ! Je ne saurai vous dire ce que cela à donner, mais je me souviens que j'avais réussi à déchiffrer une valse lente, je crois, et il y eût quelques applaudissements !
Quant au  morceau de lever de rideau, c'est encore moi qui m'y suis collé, j'avais joué :"les cornichons" de Nino Ferrer .




 Extrait du répertoire 5 .La complainte de la butte 1955

 




Autre anecdote : on joue quoi au début ?
un exemple d'une manière d'appréhender le métier : Elio, un accordéoniste et chanteur de talent commençait toujours la soirée par un morceau à la mode, technique pour "créer l'ambiance" immédiatement et ça marchait (Je me souviens d'une soirée où à peine les instruments déballés,
il  a attaqué par "Aline" qu'il venait d'entendre en voiture à la radio !
3, 4 ... C'est parti !"J'avais dessiné ..." des hésitations ... quatre accords ... !   
Quelques phrases répétitives : "et j'ai crié ..." ça y est, le public suivait ! La soirée était gagnée !
Evidemment ce n'était pas des morceaux compliqués, mais tout de même, il fallait oser !


6 .Extrait du répertoire :"Les Don Juan " piano roland fp3 korg pa80

                       6     Les Don Juan

Y a-t-il un sax dispo ce soir ? Une trompette, un chanteur de tangos ... ?

L'un des changements qu'il y a eu dans le métier de musicien fut la volonté de vouloir à tout
prix imiter le disque et ainsi dépersonnaliser la musique ; une histoire qui circulait dans l'oise
dans les années 90 était qu'un organisateur a dit à un responsable d'orchestre puisque vous
jouez tellement bien et aussi près du disque, la semaine prochaine ce n'est pas la peine de
venir, je mettrai des disques : c'était la playlist avant l'heure ! Il faut dire que le deuxième
problème a été aussi l'apparition de DJ plus rentables qu'un groupe de musiciens si
talentueux soient-ils ... Et puisque de toute manière ils jouaient le disque !
Je crois que cette manière de faire a changé depuis quelque temps, et les jeunes
auditeurs recherchent plus des musiques originales et moins standardisées .

1955
      
1949
7 . Extrait du répertoire :  . I'm in the mood for love

      7   I ' m in the mood for love

3 . Bien que m'étant essayé à la basse, et à la trompette c'est le clavier qui restera mon instrument de prédilection . A mes tous débuts, après des essais sur des pianos
Jacky Despréaux J F Despréaux 1968
acoustiques injouables dans quelques guinguettes de l'oise, j'ai rapidement fait l'acquisition d'un piano Hohner dit électrique qui pendant quelques mois réussit à me satisfaire . Mais, c'était la
cembalet hohner

symphonic 320 Hohner
mode de l'orgue qui commençait à remplacer l'accordéon dans les balloches d'alors, aussi, très naturellement, j'en vins à l'achat de l'orgue hohner symphonic qui était aussi celui du baron, l'organiste de Nino Ferrer Nino Ferrer qui a été aussi mon premier coup de coeur musical en même temps que les Beatles ;  mais Nino, j'avais eu la chance de cotoyer de près tout un après-midi pendant
Nino Ferrer et les Gottamou
la préparation de l'émission phare de la TV à l'époque "Age tendre et tête de bois" à laquelle je participais en tant  que spectateur ; je dois dire que j'avais été très impressionné par ce trio qui envoyait du lourd ! Et même, s'il y avait claude Bolling et son big band en face, ce sont ces 3 là qui attiraient l'attention . Il jouaient en direct avec un feeling incroyable qui rendait sans intérêt d'autres artistes qui chantaient en play-back Christophe, Sheila, Hervé Vilard et Dalida . Voici un extrait retrouvé sur daylymotion, difficile de voir où je me trouve avec mon frère .


Extrait  : 8 ."age tendre et tête de bois" Nino Ferrer1967
http://www.dailymotion.com/video/x62a52_ferrer-nino-mirza_music

A mes débuts 1966 à 1968 j'ai fait quelques salles de cinéma transformées à cette époque en salle
de danses pour certaines ; et l'un de mes meilleurs souvenirs de salle de spectacle reste le
cinéma Pinson à Compiègne
A côté de cette magnifique salle de cinéma (avec ses loges !)en fin d'activités à l'époque, il y avait une petite salle (avec pierres de taille et tentures en velours) sur le côté qui servait de bar-dancing et je me souviens d'une acoustique exceptionnelle ! Que je n'ai jamais retrouvée depuis  !

Cinema Pinson Compiègne
Quel plaisir de jouer d'un instrument électronique et de retrouver le son et son retour de manière tellement idéale (Rarement retrouvé) Je revois Madame Pinson, cette
cette charmante dame (Petite, aux cheveux blonds, avec ses habits à la "Piaf") qui avait la fierté et le plaisir de continuer contre vents et marées d'être l'initiatrice de spectacles de sa ville de Compiègne ; et puis, elle avait l'amour des saltimbanques que nous étions . Pendant 2 années j'ai effectué quelques remplacements le
dimanche soir de 21h30 à 2H L'endroit était
quelque peu "mal famé" à l'époque ( Clientèle de militaires, de légionnaires et aussi quelques marginaux imbibés d'alcool, en mal d'aventure) mais j'en garde des souvenirs pittoresques


Mon symphonic était un bon instrument, mais il lui manquait quelque chose pour avoir le son du baron ; je compris quelques temps plus tard qu'il s'agissait d'une cabine leslie .

Jacky Despreaux Michel Gravier "Leslie" maison !


1982 cabine leslie


9 . 1965 Nino Ferrer   Nino Ferrer en 1965 "I got a woman"

4. A partir des années 70 j'avais opté pour l'instrument roi de l'époque celui qui remplaçait l'accordéon dans les bals populaires, j'avais fait l'acquisition d'un orgue hammond LP100 portable, et par la même occasion j'étais équipé d'une cabine leslie 760 ...Ouah ! Le son d'enfer !
orgue hammond LP 100 p
Je crois que je n'ai jamais retrouvé ce son presqu'acoustique, puisqu'on ressentait les petites roues phoniques crépiter dans le corps de l'instrument !
J'ai fait plusieurs changements dans les cabines leslie et au bout de quelque temps, j'avais trouvé ce qui me convenait le mieux . Un collègue musicien m'a fait découvrir des trompettes d'aigu leslie de 150w réels ; il m'a vendu la sienne et je me suis fabriqué dessous un baffle avec un hp JBL de 38 cm fixe avec au dessus une tête d'ampli à lampes de 200w ; je dois dire que le son "à lampes" était extra avec des aigus exceptionnels ; et il y avait en plus 4 avantages :
 Leslie
- 1  le transport plus facile en 3 parties
- 2  plus de puissance (Car qui connaissait les cabines leslie sait qu'elle manquaient de puissance)
- 3 Un meilleur son à lampes . Incomparable !
- 4 Et un instrument qui correspondait plus à mon jeu  (En effet, j'ai fait 10 ans d'étude de piano classique et j'ai toujours gardé cette technique de main gauche avec beaucoup de basses ) L'effet Leslie restait important sur les médiums et les aigus, et les basses plus rythmiques .
Et puis, souvenons-nous du répertoire pour hammond de cette époque avec le "tiger" de Brian Auger,l'un de nos titres de prédilection .

10 . Extrait Brian Auger :     TIGER Brian Auger


Nous avions fait à l'époque 3 années tous les dimanches après midi à Bitry 60 avec un répertoire de danses mais aussi beaucoup de titres
très ciblés orgue hammond (Avec Daniel Capart guitare accompagnement et philippe garson batterie)
3 saisons à Bitry 60 début année 70
(Phil Despreaux, J F D , Daniel Capart , Phil Garson )

De bons souvenirs, avec un trio qui a bien fonctionné et attiré une clientèle régulière .
5 . Fin 1980, j'ai choisi le nouvel orgue hammond x5 entièrement électronique et plus transportable, mais ce fut une grosse erreur, je n'ai pas retrouvé le son des roues phoniques si riche en harmoniques . C'est à cause de l'apparition du DX7 en 1983, que je n'ai pas repris un LP LP100, car ce nouvel instrument permettait d'avoir quelques sons d'orgue hammond ainsi que de fender rhodes très bluffants et sans l'imposante leslie . Il faut dire que dans les années 80, je tournais à plein régime et je privilégiais  aussi  la facilité de transport !
11   L'orgue Hammond


hammond x5

J'avais essayé aussi un instrument tout aussi remarquable, avec un merveilleux toucher  : 

le polymoog, mais au dessus de mon budget .

Polymoog
 C'est le DX7 et cette facilité de  transport qui m'a fait venir à l'utilisation de 2 claviers, me permettant de revenir à mes premières amours : le piano et son clavier de 88 notes à partir de là je travaillais sur : un piano et un 2ème clavier pour lequel je recherchais les meilleurs sons de bases (orgues cordes- cuivres)
Très rapidement j'ai trouvé le meilleur piano numérique qui me convenait le mieux et que je continue à privilégier : les Roland (Pour moi le meilleur pour le toucher, celui qui me procure le plus de plaisir, après avoir essayé des korg, kurzweil, et yamaha) J'ai d'abord eu un Roland HP , puis plusieurs Roland de la série des fp =  fp8 , fp2 ,  fp 3 et depuis 2016 le fp 80 (Excellente série sauf le fp2 ). Entre parenthèse, à cette époque n'étant pas encore titulaire dans l'Education Nationale, j'avais
Roland PF80
été sollicité pour être embauché chez Musikengro maison maire de Roland à Paris, mais j'ai conservé ce boulot de prof qui me laissait la possibilité d'honorer les nombreux contrats que je pouvais avoir à cette période, notamment pendant les congés scolaires ; il faut dire que la vie d'un musicos dans ces annèes était encore très bien rémunérée puisqu'en travaillant uniquement les week ends j'arrivais à avoir un salaire équivalent à celui de
l' Education Nationale .Parallèlement, j'avais essayé à cette époque, après un stage chez Daniel Magne maison du piano à Paris, le métier d'accordeur de piano pendant un an sous la
houlette d'un professionnel en pré-retraite . Ayant été titularisé entre temps, je n'ai pas continué sur cette lancée .
Anecdote : lors de ce "forum international du piano" en 1981 à Blois, il y avait un stage d'accordeur de piano où se mêlaient des pianistes dont quelques "Clayderman" en herbe, très imbus de leur personnalité, mais j'ai eu la chance de voir là France Clidat pianiste internationale et surtout François René Duchable qui m'a ébloui par sa technique de virtuose et sa gentillesse ; en effet, il se
François René Duchable
mêlait aux stagiaires restant humble, mais lorsqu'il se mettait aux pianos installés pour l'occasion notamment pour accompagner (à 4 mains , et en lisant à vue !) quelques étudiants pianistes .... c'était un bonheur de le voir jouer si facilement et avec tant de gaieté ! Ce sont souvent les plus grands musiciens qui se font le moins remarquer et qui ont cette humilité si noble .
(En jazz avec Rhoda Scott ou encore Lou Benet j'ai connu la même chose!)
NB : J'ai appris beaucoup plus tard que François René Duchable était l'un des plus grands pianistes internationaux jouant dans toutes les grandes salles de concerts de N York à Chicago en passant par Tokyo et Paris .... Je l'avais vu aussi à la TV dans la célèbre 'émission "le grand échiquier", où l'on voyait les plus grands concertistes

  
 Extrait du répertoire :12 . rout66                           ROUT 66

5. Dans les années 70 nous jouions en trio avec un guitariste, un batteur chanteur et moi au chant et aux claviers et nous faisions le répertoire de dancing (musette, jazz et rock pop )sans l'accordéon des années passées, mais c'était aussi notre singularité, car à l'orgue hammond l'on pouvait tout jouer avec un résultat meilleur et plus dans l'air du temps .

    Extrait du répertoire :13 . valses de Paris (Roland fp8 KORG PA80)

    13     Valses de Paris meddley
 Pour le répertoire, nous étions très éclectiques, car il fallait passer du bal populaire au
dancing et à la soirée privée plus de prestige . Pour la danse, si j'avais une prédilection
pour les valses viennoises, les tangos argentins et le style "jazzy", je n'ai, pour ma part
jamais rechigné à jouer des airs plus ringards ou des morceaux demandés (Petite fleur,
le pénitencier ...) contrairement à certains musiciens qui refusaient de jouer certaines
musiques ; le letkiss, le casatchok ...toutes danses du moment étaient à  faire !

Comme nous jouiions souvent à 3 pendant ces années 70, le répertoire n'était plus
essentiellement instrumental, en plus pour " remplir l'espace" il fallait un chanteur pour
le répertoire pop-rock . Je n'ai jamais été chanteur (! ) mais les contrats étaient pour 3
et les chanteurs de l'époque n'étant pas musiciens il fallait quelqu'un sachant chanter tous
les styles aussi bien la "soupe" que les chansons plus élaborées, alors, je m'y suis collé !
 Je privilégiais les chansons n'ayant pas de trop grandes
étendues, avec des notes pas trop longues à tenir et
toujours dans les tempos rapides, me donnant la possibilité
de chanter entre les temps de manière parfois décalée . Ainsi,
régulièrement je tapais dans le répertoire du moment avec
l'aide de la doublure d'un instrument à vent .
Je personnalisais les titres à ma manière sans trop me préoccuper
du disque, comme par ex je me souviens, le 1er titre que j'ai
su rendre je pense assez correctement : "I get so excited" 
des Equals avec mon orgue Hammond,et non pas "baby come back"  plus connu mais qui avait trop de guitares !
                    
  14 . I get so excited Année 69 The Equals
https://drive.google.com/file/d/0BwC58D9-Whcoc0kxT3hkMGFtOTQ/view?usp=sharing 

Ce morceau anticipait mon goût pour les musiques jamaicaines qui allait déferler dans les
années 80


RDV des musicos
musikagora
Anecdote : la danse des canards
Petite histoire que je qualifierai d'insolite pour ne pas dire loufoque : un après-midi d'été à Pontoise, lors de  la fête patronale, je m'en souviens encore, nous venions de lancer l'introduction de la "danse des canards" , j'entame le 1er couplet, et voilà qu'une dame s'écroule avec les pointes des mains encore en action .J'ai appris le lendemain par la presse qu'une personne était décédée sur la piste de danse à Pontoise-les-Noyon !
Autre anecdote : Kurko , toute aussi singulière, lors de ces animations de plein air ; la soirée battait son plein et derrière notre chariot-podium, il y avait un coin ombragé qui, sous les arbres servait d'urinoir à nombre d'individus imbibés de boissons ; et cela faisait un moment qu'un groupe nous demandait un rock "à la johnny" (Très courant à l'époque !) Le leader, un certain "Kurko" (A l'époque il ya vait un footballeur renommé du nom de Curkovic !) qui était soi-disant batteur demandait à venir faire le boeuf quelques instants sur scène .Après d'incessantes demandes, pour calmer le jeu, nous nous sommes sentis obligés d'accepter qu'il mont sur la charrette pour jouer de la batterie Mal lui en prit, en arrivant sur scène il a loupé une marche et s'est retrouvé dans les baches, puis dans la mare derrière le podium . Après un "oh" de déception de la part du groupe, il fit une 2ème tentative avec le même résultat ! ! !   Tout penaud il a fini par venir faire quelques roulements et  coups de cymbales dans un tango "approprié" ! Puis est reparti avec ses odeurs ...  sous les regards déçus de ses amis . Ce fut pour nous une autre bonne soirée de rigolade !

Extrait du répertoire : 15 . Unchain my heart (Merci à Nathalie) 
                                                                  Unchain my heart

6 .  Pour le 2ème clavier après des dx7, des roland rhodes, je me suis tourné vers les korg qui, dans les années 90 étaient parmi les meilleurs X3, i3, PA80, et plus récemment PAX1, PAX2 , et depuis 2016 le PAX4, le top de la série ! Un seul regret à cette époque Roland avait distribué un rd 76
Korg pa4x
touches très vite en rupture de stock ; c'est pourtant un piano de 76 notes avec toucher lourd que je recherchais en priorité, le  88 notes étant trop grand et trop lourd (Mozart ne jouait-il pas sur des pianos de moins de 80 touches ?) A la fin des années 80 jusqu'en 2000 je travaillais en trio, avec Jean claude batteur chanteur et un multi-instrumentiste à vent (sax-clar flute, puis
Jean Claude Lagache batteur jazzy chanteur
sax flute bandonéon, puis sax trompette accordéon) ce qui permettait d'avoir une variété de timbres, l'acoustique se mélangeant aux sons des arrangeurs . Avec un guitariste en plus cela aurait été parfait ! Mais les contrats étaient moins abondants que par les années passées , bien que les soirées étaient plus interessantes et bien rémunérées (Restaurants, caves à champagne, chateaux, Rotary, Lyons club, noces ...)
RDV des musiciens
Extrait du répertoire :16 . walk of life (Roland fp3 Korg pa80)

        16   Walk of life 1996

Dans les années 70 :
Parfois les organisateurs demandaient une “grande formation “ c est à dire 6 ou 7 musiciens au lieu de 4 ou 5 et les chefs d orchestre embauchaient un débutant “rythmeur”, celui-ci étant payé au rabais  ;cela lui permettait de récupérer la différence pour mieux payer ses frais de recherche de contrats. Ces musiciens “ tambourin” et “ castagnettes” se retrouvaient ainsi dans nombre de formations. En 1971 Lorsque j ai commencé ma petite formation de 3 ou 4 musiciens, mon épouse m accompagnait à chaque séance , prenait le tambourin et faisait les chœurs ! Très rapidement, ayant un don naturel, un goût certain et une bonne oreille , je l ai laissée chanter avec moi . Je me souviens du premier morceau qui fonctionnait bien “ fille du vent et du soleil” de P Groscollas :

                                                                17   fille du vent et du soleil

et très rapidement on a devié sur le répertoire “ Stone et Charden “très en vogue à cette époque …
" l aventura", "le prix des allumettes".... elle s est même permis de chanter “proud mary” de Tina Turner avec une certaine réussite ! La phase suivante a été le " basset" honner qui permettait de jouer en trio d une manière assez efficace ! Avec un doigt elle faisait les basses “ noire pointée croche noire”, rythmique à la mode sur nombre de Jerks et autres beat rocks La formation marchait tellement bien que lors d un remplacement d un orchestre attitré le maire organisateur exigea le même trio l année suivante au dépend de l orchestre titulaire !        

                                    18    Le basset                 BASSET HONNER

 Évidemment j avais beaucoup de plaisir à jouer ainsi avec mon épouse d autant plus qu' outre son talent naturel elle connaissait mon répertoire par cœur. Nous n avons malheureusement pas pu continuer ainsi ,les aléas de la vie : naissances , soucis de titularisations dans nos métiers respectifs de l education nationale . Avec le recul je pense que ça a été une erreur de ne pas continuer,  mais avions nous le choix ? Il y aurait eu certainement des difficultés à gérer tout cela .





7. Puis jusqu'en 2014 j'ai surtout travaillé seul ou à deux en piano-bar,ainsi en fonction des contrats
je me suis mis très tôt à utiliser des Boites à rythme qui montraient très vite leurs limites dans le ternaire mais étaient aussi très efficaces dans les rocks et les bossas  Je suis passé de la Roland TR505 à la Roland R70, puis je me suis tourné vers les arrangeurs Korg pa (Pour un travail de midifiles en
Roland TR505
parallèle avec mes cours d'ed.musicale en collège) ma première recherche a été de me tourner vers celui qui répondait le plus rapidement aux recherches d'accords, car les orgues avec accompagnement automatique en vogue à l'époque avaient une réponse avec 1 ou 1,5 secondes de retard . Le premier qui était considéré comme répondant très rapidement était le korg pa80 et je me suis mis à la workestration après être passé par X3 et le I3
Roland R70
travaillant parallèlement avec le logiciel style works pour fabriquer et personnaliser mes propres rythmiques et là je trouvais la technique qui me correspondait le mieux : c'est à dire un jeu au piano commandant par midi le 2ème clavier utilisant seulement basse-batterie et reconnaissance d'accords sur 1 note et en expert ; Cette manière de jouer était parfaite car je pouvais jouer et improviser en direct sans donner l'impression que l'instrument faisait tout automatiquement  Ce que je déplore chez nombre de pianistes de bar qui sont à la remorque de l'instrument et restent moins libres de personnaliser leur sets . Ou encore, beaucoup , qui jouent sur des séquences midi préétablies, ce qui t'enferme dans un accompagnement qui t'annihile complètement et t'empêche de t'exprimer .

Extrait du répertoire :19 . Sway (Quien sera)            SWAY 1997

 8 En résumé, mon parcours correspond à des animations de guinguettes, bals populaires et fêtes patronales de 1965 à 1970  . Avec une saison (ou plus ?) de mai à septembre 69 avec 2 musiciens
de ma génération Alain Bouchinet et François Bayssac où j'ai compris l'importance de la complicité
sur scène (En plus François avec sa batterie Ludwig-Beatles était dans le goût des rythmiques du moment !)
1969 Henri Fillot françois Bayssac
J F Fr Bayssac Al Boucninet J Brosset 1969
JF Jacques Brosset, François Bayssac, Alain Bouchinet
A partir de 1971 je me suis libéré de la tutelle de mon père et d'autres fournisseurs de contrats en double, pour fonder mon propre groupe (3 à 4 musiciens) pour des animations de fêtes plus importantes (Soissons, Chauny, Noyon, Chambly, Chantilly, Compiègne ...) avec toujours en tête l'importance de la bonne entente sur scène avec un répertoire plus ciblé bien que toujours éclectique .
Quelques essais de groupes, notamment quelques séances decembre 79 janvier 80 au New Bell à compiègne, avec un répertoire de concert que j'apprécie ! (Qq Steevie Wonder "antoher star", isn't she lovely ... des standarts gigolo, my way et d'autres try a little tenderness ... ) malheureusement nous n'avons fait que "3 petits tours et puis s'en vont ! " par manque de clientèle .
Le groupe Patrick basse jacques guitare JF, philippe, Dédé
André le chanteur
Patricl Tomczyke basse









Jacques Caillau guitare

Philippe Despreaux batterie










J F orgue hammond x5

A partir des années 80 ensuite beaucoup de soirées privées, restaurants, mariages, thés dansants et à partir de 1985 surtout piano bar et musiques d'ambiance dans des salons (Salon du meuble à Paris, de la parfumerie à Compiègne, chateaux Mont-Royal et Montvillargene dans le 95  et le 60 et une saison de mai à octobre dans le saloon de la "vallée des peaux rouges" à Fleurines 60 ...)
Il y avait aussi quelques concerts en parallèle avec des chanteuses en particulier Marie Elise spécialiste de Piaf .

Marie Elise


 

https://www.youtube.com/watch?v=GS1Py8mi7t4&feature=youtube.
20 . Marie Elise chante l'accordéoniste

J'ai aussi essayé à cette époque deux grandes formations dont une en vogue, avec sketchs et déguisements sur scène, mais très vite je me suis rendu compte que faire toujours le même genre de soirées dansantes avec des musiciens peu expérimentés et ne sachant pas jouer sans répetitions ne me satisfaisait guère.
Là, je me suis rendu compte que pouvoir passer d'une soirée dansante, à un concert jazzy ou autre, à un piano-bar, à un restaurant, à une soirée russe, une soirée déguisée, à un mariage, à une interpêtation "trompette ou flûte-orgue dans une église ....à une animation en charette pour des carnavals, sur une péniche, ou une soirée dans un blokauss,  une animation pour des strip-teaseuses ...à un piano-bar dans un saloon ... j'en "passe et des meilleures".... Cela était la vraie vie d'un "musicos" (La variété des animations) et là a été mon vrai plaisir, et peût-être mon seul regret de ne pas avoir continué §

Fête à Morlincourt 1980
Fête patronale Morlincourt 1980
 9 .Sans oublier : la fin des années 80 et le début des années 90 où j'ai retrouvé le plaisir de rejouer en quatuor (Batterie, claviers, inst à vent, guitare) pendant quelque temps, avec notamment Fabrice Broutin guitariste-chanteur (Ce qui me soulageait des parties chantées d'un répertoire trop divers et eccléctique, qui a amené la fraîcheur de la génération précedente ! (Avec un répertoire dans l'air du temps, j'ai gardé d'ailleurs longtemps ses chansons de Rita Mitsouko à mon répertoire) Mais l'époque de" l'âge d'or" des Musicos  était bientôt révolue et conservé des contrats réguliers à 4 n'était plus évident .J'aurais pourtant aimé gardé cette formule qui était la plus jouissive pour moi et le groupe de l'époque .
Puis, il y aura à la fin des années 90 nombre de pianos-bars et petits concerts, avec des chanteuses dans l'oise, puis début années 2000 dans le sud (Notamment avec Année Leed, chanteuse d'expérience de l'ancienne génération, et aussi mon ami Jean Pierre Cervilla chanteur lui aussi d'expérience ancienne génération)

    21 .Why (compo T.Orel, JF Despreaux) chanteuse Année Leed WHY

Petite anecdote: Jean Marie,
 En tant que pianiste du saloon à la vallée des peaux rouges, j'ai joué un mercredi pour des adhérents du FN (Ils avaient réservé la journée à leur parti) avec à leur tête un certain Jean Marie Je me souviens avoir joué un pot-pourri d'airs de cowboys et avoir glissé quelques mesures de "hava naguila" . Je revois le Président du FN dans son joli costume bleu ciel (C'était en été , en juin , je crois ) en train de taper dans les mains ! J'étais encore un peu  jeune, et un peu inconscient !

Parade et saloon Vallée des peaux rouges

cracheur de feu de la troupe de la vallée des peaux rouges

22 .Extrait du répertoire :le vieux piano de la plage  Le vieux piano de la plage


Troupe de la vallée des peaux rouges 1986




















21 .Extrait : la bonne-aventure "donnez-moi la main" Piano Roland fp3 Korg pax1

                                                          23  Donnez-moi la main

Cave Atmosphère COMPIEGNE 1990

Dans les années 90 , j'ai fait cinq années complètes à "l'atmosphère" piano bar réputé de compiègne 60 et aussi des saisons d'été et d'hiver dans les VVF dans le sud seul et en petite formation à 4 ou en duo (Duo clavier violon, duo clavier batteur, duo 2 claviers ) Ensuite il y a eu 5 saisons d'été en Corse dans le VVF de Lozari avec patrice à la batterie et chant, André au clavier et chant et Yves au violon-guitare (Ce qui permettait d'orienter plus  le répertoire vers la chanson française, violon piano se mariant très bien) . J'ai eu aussi lors d'une des saisons le plaisir de rejouer avec un vrai batteur-lecteur en plus et très bon chanteur ; Patrice Boinet
continue son métier de musicos pro avec l'orchestre de ZIC ZAZOU maintes fois écouté et vu sur les tv .

 


                                L'atmosphère rue des lombards  descente de la cave à droite avant les panneaux

  Vidéos avec Patrice à la batterie et André au clavier
il faut dire qu'on restait sur la manière de faire des années 60 70 : impros en direct "tu connais Gigolo ? ...3 4 ... c'est parti .... Une grille d'accords des titres au hasard de la clientèle (5 saisons consécutives !)


24 . Gigolo        Just a Gigolo                                        25 . Melissa Gaby        Melissa + Gaby

26 . Buonasera         Buonasera

1991 Corse pizzeria VVF avec André Dubeau
Corse terrasse VVF 1990 avec Yves Brebion













près les 5 annees à l'Atmosphère et d'autres soirées dansantes et autres restos et piano bars 

En 2004, je me suis mis en pré-retraite et me suis installé en PACA avec l'intention de choisir mes
animations avec une répertoire qui me ressemble plus .Mais je suis vite retombé dans une routine de rentabilité avec des pianos-bar et des thés dansants non choisis et surtout un certain ennui de ne pas trouver de complice suffisamment bon musicien et expérimenté en scène Et aussi le fait de ne plus jouer avec un vrai bon batteur, qui te libère de la contrainte d'une boite à rythme ; comme pour Nino Ferrer l'idéal à toujours été pour moi d'être accompagné par 2 bons musicos . Un trio où chacun peut s'exprimer à son gré .



Jean Claude Lagache
Avec Jean Claude Lagache batteur jazzy et bon chanteur, l'entente a été excellente pendant plusieurs années et nous avons réussi à personnaliser un répertoire assez large (Musette, dancing, pop-rock, latino, standarts de jazz) En 3ème musicien, il y a eu tout d'abord Daniel excellent guitariste d'accompagnement et ensuite j'ai eu la
Daniel Capart
chance de travailler avec des multi-insytrumentistes à vent, ce qui était l'idéal en trio pour un répertoire de variétes . Il y a eu : Raoul (sax soprano tenor, clar , piccolo , grande flute et bugle !)
Puis Michel accordéon , bandonéon (J'adore !) flute, sax alto et baryton ...
Jean François Louis !
Et enfin : Jean Louis avec qui j'ai terminé mon parcours, accordéon, trompette, saxo ténor ; tous excellents musiciens avec lesquels il y a eu une entente parfaite !


25 .Extrait du répertoire :"je ne veux pas travailler" roland fp3 kORG PA80 
   27       Je ne veux pas travailler 2002

10 .Mais à partir des années 2010 les cachets ne suivaient plus non plus , ou alors on jouait seul ou
au mieux en duo. J'ai fait aussi plusieurs remplacements en petite et grande formation (De 12 à 15 musiciens et chanteurs) mais cette configuration de musiciens nouvelle génération, obligés de passer des heures de répétitions au profit d'un résultat aseptisé et sans personnalité, ne me satisfaisait pas trop . J'ai même joué à Avignon avec un orchestre de danses qui interprêtait leur partie par dessus des bandes orchestre pour être sûr de ne pas se tromper ! (J'ai fait une figuration en jouant 10 morceaux en passage réel dans la nuit Je me souviens aussi d'un thé dansant sur Toulon en 2009, sur le principe de la vieille école ...3, 4 ! C'est parti ! Sauf que ...  J'ai trouvé deux mondes différents : un vieil accordéoniste peu disert, ou plutôt aigri (Style de musette sans swing qui n'est pas ma tasse de thé) qui a fait exprés de ne pas jouer les standarts musette sur lesquels on s'était mis d'accord (Pour montrer son originalité ?) Quelle idiotie ! Fallait-il que je sorte un morceau inconnu pour le mettre dans l'embarras et lui montrer que je pouvais faire pareil ! Quoique Monsieur ne jouait que son répertoire !

28 .Extrait du répertoire : " le clown" piano kurzweil sp76 korg pa80   
29 La mort du clown

Par contre, j'ai eu le plaisir d'échanger avec un jeune sax sympa prof de conservatoire qui travaillait avec une tablette numérique et sortait en quelques secondes la partie sax du titre que je lui donnais sur scène au fur et à mesure de la séance Nouvelle manière de faire qui m'a beaucoup plu .
 (Je me souviens de 2 titres des Rita Mitsouko -"Marcia"  et - "C'est comme ça"( faits en direct)
qui avaient bien fonctionné)
En fait l'idéal pour moi : c'est un répertoire de base (Standarts jazz- pop -rock ...) avec des échanges et de la complicité avec un musicien lecteur, expérimenté et alliant la technique du numérique pour permettre de l'inventivité et de l'imprévu dans des titres pas toujours répétés !
Car rien de plus barbant pour moi, de jouer toujours les mêmes morceaux . (Dans mon répertoire, je m'aventurai toujours à chaque séance à introduire 2 ou 3 nouveaux morceaux jamais joués sur scène)
C'est un grand musicien (En l'occurence Mozart) qui disait : lorsque je joue un concerto, je pense d'abord au grand public, puis aux connaisseurs, et enfin à moi-même ! Il ne s'agit pas d'une quelconque comparaison avec cet illustre musicos, mais quelle grande lucidité !
Atmosphère discussion avec le chanteur DAVE 1991


A l'atmosphére, j'ai eu l'occasion de croiser quelques "vedettes" ; Dave qui m'a demandé son standart de jazz, Jeanne Mas qui m'a gentiment demandé du "Piaf" .... Avec Pascal le patron chanteur nous sommes passés en 1ère partie d'Hugues Aufray, qui nous a sermonés parce qu'on jouait trop fort !



 30 . Extraits de vidéo 29 mars 1998 Carnaval sur PARIS jean françois et jean louis

. CARNAVAL 1998

  Extrait du répertoire : les eaux de mars         

      rue des lombards , à droite porte de la cave de l'atmosphère .

      31   Les eaux de mars 2005


112007 petite tentative avec HEAL( groupe rock du var) avec Alain excellent guitariste ancienne génération avec qui j'avais sympathisé et qui m'a fait découvrir quelques musiques de ce début d'années 2000 (comme KT Tunstall, Nathalie Imbroglia et Red hot chili pepers ...que je ne connaissais pas) après une répet' j'ai vu que la nouvelle génération réprésentée par les 2 autres musicos ne me convenait pas et n'ai pas donné suite .


12 .2009 et 2010 deux saisons en concerts avec un tribute Beatles sur la côte : Le groupe Liverpool, puis Hello Goodbye, Sympa , mon répertoire favori !
De beaux concerts, mais le groupe restait peût-être sur un répertoire trop concis et répétitif, alors que chez les Beatles il y a un choix infini et d'autres chansons à essayer . C'était en partie dû au fait qu'ils ne travaillaient que la saison d'été sur une douzaine de dates, ce qui donnait lieu à 2 à 3 mois de répétition au préalable, ce qui n'était pas trop mon "truc" !
Si les dates étaient plus nombreuses, les répétitions à outrance auraient été inutiles . Mais ce n'était pas leur "politique" ! Ils n'étaient pas très interessés par les petits concerts en bar ou autres, seules les grosses structures les intéressaient, ce qui est bien dommage car c'était un bon groupe qui aurait pu devenir encore plus affuté ; et le plaisir de jouer sur scène se retrouve aussi avec un public plus restreint et c'est là que l'on s'affirme davantage . Et de plus, qui dit "grosses scènes", dit "gros matériel à installer ... la plaie du musicos !
Le Beausset groupe Liverpool : Patrick, Jeff, Serge .

Il y avait là deux approches différentes de faire de la musique de manière professionnelle .
Lorsque les Beatles faisaient leurs émissions hebdomadaires en direct à la BBC, à la question d'un journaliste : quand répétez-vous ? John Lennon répondit "ça ne sert à rien, on joue sans arrêt !
A cela, il sous entendait  : "en plus ça tuerait notre spontanéité et notre enthousiasme !  
Les Beatles qui ont joué sans arrêt à leurs débuts travaillaient à l'ancienne manière ! De mon côté l'enthousiasme était là, mais je n 'aurais pu continuer plusieurs saisons comme cela . Par contre
j'étais aussi content d'abandonner mes boites à rythmes et retrouver un bon batteur - lecteur en plus,  sachant nuancer son jeu et garder le bon tempo (Pas comme certains batteurs qui voulant jouer comme un soliste sont parfois gênants )
J'ai eu le plaisir aussi de monter avec le groupe 2 morceaux qui me tenaient à coeur "the walrus"
de Lennon et "Live and let die" de Macca .
Groupe Liverpool : var, en fin de soirée (Jeff Serge Hubert et Patrick)

Patrick le bassiste à la voix à la" Mc Cartney"m'a aussi étonné par sa manière de jouer tout à l'oreille ne sachant pas lire la musique et en plus ne connaissant pas les accords qu'il jouait
(2 handicaps assez rares !) Avec son talent et du"métier" ç'aurait pu faire un musicos étonnant !
Il est évident que tout connaître par coeur donne des limites à un répertoire important, et empêche
la progression du musicien .

 Mais ce qui m'a fait arrêter quelque peu mes itinérances depuis 2014, c'est qu'avec les arrangeurs
Korg PA je me suis mis à la compo (Depuis 2008); ce qui me prend beaucoup de temps et me
procure un plaisir différent qui était en germe depuis quelques temps . Et puis je ne voulais pas
refaire du bal privé ou thé dansant ou du piano-bar en solitaire, ce qui ne m'apportaient rien de tangible et surtout peu de plaisir (Pour ce qui est de "cachetonner" j'avais donné et refaire le métier
en professionnel n'était plus un besoin)
Pour ce qui était de  retrouver un autre tribute Beatles à côté de chez moi, ça ne "courait pas les rues" d'autant plus qu'à l'époque je naviguais entre le nord (Picardie) et le sud (Haut var) !

Le Beausset 83 en 2010 : patrick, Jeff, Serge, Hubert, Jean Luc

  Get back 2010 

32  Get back

13 . Année 2012 quelques répétitions sympas, pour monter un répertoire de piano-bar, 

avec Nathalie, (chanteuse nouvelle génération habitant Regusse) 

qui n'eurent pas de suite, par manque de contrats et puis aussi un peu par lassitude 

pour moi, ne voulant pas retomber dans les galères de recherches de contrats alimentaires 

(où il aurait fallu faire les campings, les pianos-bars de racro et les petites fêtes de village)

Malgré tout nous avons fait quelques morceaux sympas .

  .Beautiful tango J F et Nathalie chant Piano Roland fp3 Korg pax

33Beautiful tango 

34 L'été J F et Nathalie  L'été

  35 .She said  J F et Nathalie chant   She said


 14 . 2014  Enregistrement de mon ORATORIO "Djamilia", avec Marion jeune

chanteuse "amateur" qui a bien voulu prêté sa voix pour quelques titres ; avec seulement 5 à 6 répètitions (à la "va vite") , elle a apporté malgré son inexpérience, sa fraîcheur et sa spontanéité .

Ne cherchant à faire qu'une maquette de présentation,  je n'ai pas suffisamment travaillé les 

enregistrements et revu les tonalités, avec plus de travail, je pense que sa voix aurait été plus mise en valeur (Et mes maquettes mieux réussies )

  Extrait de Djamilia , audio video Marion au chant : "je voudrais vivre

36  Je voudrais vivre


Autres anecdotes en vrac : 

Gina :D'autres souvenirs piquants, telles ces séances d'accompagnement de strip-teaseuses à la "Vallée des peaux rouges" dans les années 85 86 où j'avais sympathisé en "tout bien tout honneur" avec une jolie brune qui "dansait" sur mes musiques ! Et avec le tact que l'on me connaît, je lui avais dit que pour quelqu'un qui parlait 3 langues couramment, elle aurait pu faire autre chose .
"Mais je suis une artiste ! M'avait-elle répondu !

Autre anecdote aussi piquante : sur un chariot-podium dans le noyonnais, une demoiselle bien en
chair était venue sur notre scène et avait fait quelques pas de danses les seins en dehors de "leur contexte",ce qui avait beaucoup plu à Daniel qui avait posé sa guitare, pour vérifier s'il ne rêvait pas !

Toujours dans le "piquant"soirée nudiste :
anecdote qui circulait en 1970-1971 , qui disait que l'on avait demandé aux musiciens de participer à cette soirée nudiste en jouant nus sur la scène et que lorsque le rideau s'était ouvert ils avaient eu la
désagréable surprise de constater que finalement les invités étaient restés habillés

Autre anecdote pour une soirée qui commençait tout aussi"piquante" et qui devenait galère
au début pour cette soirée de rencontre il fallait jouer en restant caché derrière un rideau pour ne pas déranger les danseuses et danseurs ! Et malgré le départ de couples tout au long de la nuit, la soirée s'éternisait sur la demande de la dame "patronnesse" qui organisait .
Ainsi, nous avons joué de 22H30 à 6H du matin pour avoir la désagréable surprise de constater, que notre "patronne" avait bien une parole de ... puisqu'elle nous a donné le cachet minimum prévu 
C'était un vendredi, je commençais mes cours au collège de couloisy à 8 h ! Et j'ai passé une 
mauvaise matinée à supporter des gamins en attente de vacances d'été ! 

Autre anecdote heureusement moins galère ! Salon du meuble
Je faisais pendant une semaine une animation musicale au salon du meuble à Paris dans les années 85-87 (?) et j'avais un plaisir rare, car je jouais sur un magnifique piano 3/4 Bechtein, j'étais "très en doigts" car je travaillais énormément à l'époque et je me lâchais pedant 2H avec un répertoire jazzy
qui intéressait un Mr Azoulay qui m'a écouté pendant près d'une heure et qui, après un généreux
"pour boire" m'a demandé de venir jouer pour un repas de mariage ....en Israêl ! Avec une 2ème
personne et tout frais payé, bien entendu . Ce voyage ne s'est pas fait, en cause certainement les
évennements de l'époque (Pays en guerre), j'ai eu un petit mot un peu plus tard la personne s'excusait de ne pouvoir donner suite . Mais c'est un bon souvenir musical pour moi, car je m'étais éclaté sur
le piano, comme toujours d'ailleurs lorsque l'on joue sur un "bon" piano acoustique .

Réunion politique : Près de Beauvais, j'ai aussi cette anecdote moins sympathique, il s'agissait d'une réunion politique où l'on criait avec violence sa haine de l'autre ; ce qui n'était pas beau à voir, il n'aurait pas fallu que je déclare que mes sympathies allaient pour le parti adverse !

Autre anecdote pour une soirée particulière :
Un blockhauss avait été aménagé en plein milieu d'un champ avec des panneaux fléchés et des lanternes sur le parcours . Nous étions engagés par un riche agriculteur du Soissonnais pour une soirée internationale où l'on parlait finances et politique, en allemand , en français et en anglais ; 
il y avait là beaucoup de messieurs sur leur 31 et très peu de dames, et le blockhaus aidant on se 
serait cru dans une réunion"complotiste".
Nous avons dû faire 2 passages dansants en tout et pour tout, un employé était venu nous régler 
sans un mot et je n'ai jamais su à quoi correspondait cette réunion calme et feutrée qui m'a 
interpellé quelques temps .

 .Extrait du répertoire : cuando calienta el sol  piano kurzweil sp76 korg pa80
   37       CUANDO CALIENTA EL SOL

 Il y a aussi ces petites anecdotes sur les repas entre musicos  
c est vrai que les repas en début ou fin de soirée entre musiciens sont propices à maintes anecdotes : telle cette fin de soirée très très ... tardive ou nous étions 4 "morts de faim" et lorsque le serveur est revenu débarrasser, tout avait disparu jusqu au plateau de fromage et les os de poulets embarqués dans un sac plastique Raoul le sax (pour son chien) Il fallait voir la mine ahuri et étonnée du serveur !


Ou Telle cette autre soirée annulée ou aucun des convives prévus n'étaient présents je ne sais pour quelle raison (Mauvaise infos ?) où nous avons bien entendu été payes à notre arrivée et autorisés à embarquer la nourriture prévue pour 300 personnes !
Inutile de dire que cette semaine là mon voisinage dans mon village a mangé de la charcuterie , poulet fromage et pâtisseries sur plusieurs jours .


Autre anecdote racontée :
    par exemple cet orchestre lors d’un réveillon du jour de l’An, 8 musiciens de Pigalle (pas de noms, pas de noms ... !!) qui ne trouva rien de mieux que de chaparder les beaux couverts de leur tablée et de passer en fin de repas avec des sacs plastique pour récupérer la nourriture laissée sur les tables !
La Classe non !!!!   Et bien, le patron, horrifié après  coup, exigea de reprendre exactement le même orchestre l’année suivante ! Quelle ne fut pas la surprise des 8 musiciens de se mettre à table avant de jouer, mais ... avec les couverts attachés avec des chaînes !!!

Mais les meilleurs souvenirs ont été ces repas "chez l'habitant" à une époque (années 60)ou le musicien était reçu comme un "roi".

15 . Pour la composition, j'ai commencé avec Mr Tufan Orel avec qui nous avons fait une 15/zaine de chansons en anglais . On a travaillé ensemble, de là a commencé mon investissement différent pour la musique .(Voir page : mes compos )
Ne trouvant pas de partenaire pour refaire de la scène en reprises Beatles, et puis parce que je ne voulais pas rejouer seul sans le plaisir du partage avec un complice,  je continue depuis,
(Sur mes korg pa2 x et pa 4x et mes pianos kurzweil et roland) mon parcours musical en m'essayant dans des compos qui je l'espère pourront trouver un jour leur interprête ... !

dancing Fargnier 02 mai 69

36 .   Extraits du répertoire :  Surfin USA  

                                    
38  SURFIN USA    

39 .Extrait : Bei  mir bist  dou schoen

Août 2008 Piano bar privé
Bei mir bist du schoen



    40 .On the sunny side of the street 
On the sunny side of the street
            
   . 41Extrait : I can't give you anything but love
I can't give you anything but love
Fargnier 02 Mai 69
 
Anniversaire VVF de Grasse 1989 JF, Michel Lempereur
Fabrice Broutin Eric Winnebroot

Eglise de Vieux moulin 60 Août 77

.42 Extrait : vieille canaille (You rascal you)   Vieille canaille
Avec Michel à l'Atmosphère 1990

                                 Réflexions et considérations

    1 .Des swings et des winds .

Dés le début de ce parcours musical, j'appréciais lorsqu'un instrumentiste à vent venait participer à
nos séances et ainsi atténuer l'omniprésence de l'accordéoniste . Je me souviens de quelques musiciens qui m'ont marqué par leur présence, notamment dans les sixties un certain Cob(Ou Kob ), un saxo noir américain embauché place Pigalle, et qui m'avait enchanté par ses harmonies suaves et percutantes et ses reprises originales en solo . A priori, il jouait tout à l'oreille, sans aucune connaissance musicale avec une virtuosité et des impros d'un modernisme incroyable ; et le tout avec un grand sourire ravi !
 
Au RDV des musicos !

    Ce "jazzeux" ne savait pas lire une partition et ne connaissait pas la différence entre le mineur et 
le majeur ! Par contre il connaissait tous les standarts de jazz et les interprêtait tel de grands jazzmen
que j'avais entendus en disque .(A méditer par tous les pseudos scientifiques et théoriciens du jazz !)
Un autre sax ténor m'avait, lui aussi impressionné, il s'agissait d'un certain "razette" (Look à la Yul 
Brunner) l'exact contraire de Cob : un scientifique de la musique, issu du  conservatoire avec une 
technique et une virtuosité époustouflante, mais je me souviens avec un son moins chaud , et plus sec 
que le musicien américain . Dans mon souvenir, Razette avait pris le micro (De manière autoritaire !) 
à 21h30 pour le quitter à 2h30 après nous avoir dirigé, moi, le batteur et en lançant des thèmes qu'il 
avait en commun avec Elio à l'accordéon /  Lors de l'interprétation du "pénitencier" tube de l'époque, 
il avait improvisé en plaçant une phrase du "take five" de Dave Brubek ! Mais je préférais la musicalité, le son et la nonchalance du musicien américain, car la virtuosité réfléchie et le manque de partage entre collègue musicien ne m'a jamais emballé outre mesure .
Par la suite, j'ai eu la chance de jouer avec d'autres instrumentistes à vent ; avec Alain; issu de
l'ancienne génération, prenant tout à l'oreille et rendant un son très chaud, à la Stan Getz sur son
sax ténor . 
Puis, il y a eu Raoul, vieux musicien facétieux, au look à la Francis Blanche,  multi-instrumentiste 
subtil jouant sur le côté spectacle en alternant piccolo sax soprano coudé, sax ténor, clarinette en métal ou encore bugle piccolo ! Il avait eu son heure de gloire dans le soissonnais avec une clientèle anti-accordéon (Instrumentcommuniste ! Disait-il ) en soirée Rotary, Lyons Club,Sociétés privées dans les caves à Reims et m'avait pris en sympathie avec mes instruments électroniques et mon répertoire yé yé pop rock qui s'alliaient très bien avec son style jazzy . Il avait le métier en main, sachant changer d'instrument au grè des tonalités, piccolo en ut, bugle en sib, saxo en sib ou mib ... 
Et étant toujours à l'aise pour des impros sympas dans chaque morceau, puisqu'il avait la tonalité appropriée  .
Raoul Déquévy 1984
1985
 Et puis de temps en temps, il faisait intervenir un 2 ème inst à vent (Marteau saxo-ténor jazzeux très moderne, Marie-Antoinette trombone au son intriguant ou encore Margotteau alliant une certaine virtuosité et un son extra à la clarinette  ...) Quels plaisirs lorsque tous ces timbres se mélangeaient dans les valses viennoises, les tangos argentins ou encore les standarts jazzy ) Nous avons eu la chance en temps qu'orchestre de danses, de cotoyer l'orchestre de  Claude Luter, qui a fait un passage avec son orchestre . (Nous avons pu voir et entendre un orchestre qui jouait à la manière ancienne, en direct se servant au minimum de notre sono -là-encore 2 façons de faire de la musique)
 
(Le lambeth walk) Raoul au sax soprano, jean claude BATTERIE et la troupe de Fleurines 1986

Ensuite, j'ai travaillé plusieurs années avec Michel prix de conservatoire de flûte (Inutile de dire que
"paris s'éveille " était au répertoire !) saxo-ténor, bandonéon et accordéon ! ! Nous avons bourlingué
ensemble en picardie et aussi en paca . Des carnavals, des caves douteuses ou pas, des campings, des péniches, même dans un blockhaus en pleine campagne ..! Beaucoup de souvenirs mémorables !
Soirée déguisée Les frère Jacques à Tracy 1998 avec michel

Puis j'ai continué jusqu'en 2014 avec Jean Louis , musicien d'expérience, trompette-sax ténor- accordéon et chant,  en soirées privées, thés dansants et pianos bar, là encore des souvenirs de belles soirées passées en complicité .(Notamment 3 soirées au casino du Touquet)  C'est avec Jean Louis que j'ai fait mon dernier contrat (Un 31 décembre 2014 soirée privée près de Soissons)
Le grand avantage de ces duos était bien entendu la variété et le renouvellement des timbres alliés
aux sons électroniques de mes claviers qui donnaient de la vie aux sons numériques .
 
Cave à l'Atmosphere 1990
Atmosphère 90 à 95














43 .Extrait : O cheiro da Carolina (Brésil)   O cheiro da Carolina


Anecdote : l'animateur chanteur saxo :
 parmi les "sax" avec qui j'ai joué, il en est un autre qui m'a laissé un souvenir marquant, il s'agit de Paul Fabre (Je crois) chanteur animateur et sax-ténor professionnel qui était employé surtout par son sens inné de l'animation ; en effet je l'ai vu dans une soirée mettre la salle en ébullition par ses jeux, son humour et ses musiques endiablées . Je me souviens notamment qu'il avait sauté au beau milieu des danseurs en terminant de chanter "kalinka" d'une manière qu'il n'aurait pas eu  à envier à Yvan Rebrof . De plus, au sax-ténor, il attaquait souvent des airs faciles à accompagner (Tel "el bonbon" dans le style d'"oye como va" de Santana) ce qui mettait tout le monde à l'aise et montrait un professionnalisme et une intelligence que n'ont pas toujours certains musiciens leaders ! Par la suite, je me suis inspiré de ses combines pour mettre l"ambiance" dans les farandoles et autres danses de fin de soirées .

42 .Extrait du répertoire de l' atmosphère 1996       piano roland fp8 fender korg pa80

  44      MY BABY JUST CARES FOR ME
   2 .Histoires de famille

Lucien Despréaux violon ...........Michel Despréaux saxo
François Despréaux
c'est mon père qui m'a initié à ce métier de musicos, en même temps que mes deux frères (L'un à la batterie, l'autre aux claviers) qui ont fait un parcours plus court .Je dis "métier", car pour quelqu'un issu d'un milieu modeste, ce n'était pas une vocation, mais une occasion de bien gagner sa vie en sortant de son milieu social ; et comme tout métier, il fallait le faire consciensieusement . Début au violon, puis Sax-clarinette après guerre, il s'est mis à la guitare dans la foulée et est devenu un excellent guitare-musette; la guitare étant utilisée comme un "piano à bretelle" .Il avait un accompagnement basses-accords très efficace pour les accordéonistes qui le réclamait à corps et à cri.
Fr Despréaux
Mais il n'a pas su épouser la mode yé yé, bien que connaissant les standarts
de jazz et les tubes de Django . Il n'a pas assimilé le côté "blues" et les 
accompagnements syncopés de la guitare des sixties .
Django
Il s'est brusquement arrêté en même temps que sa retraite d'employé de banque avec le sentiment du devoir bien accompli .Dans les années 80 , il s'est quelque peu reconnu dans le style picking de Marcel Dadi qui lui correspondait mieux que les techniques des
guitares actuelles avec effets divers et distorsions dont il avait horreur . Mon père était de cette génération d'après guerre qui a connu le summum du métier de musicien avec les bals populaires, guinguettes et café concerts ; toutes animations plus ou moins interdites sous le régime de vichy . Ce qui expliquera, cette explosion de bals populaires à la libération  .                        
Jacky et Philippe D 1971
   
Famille Despréaux(François, jean françois, philippe, jacky)


 







  

3 .Oreille absolue et avoir de l'oreille !

Dans les années 70, j'ai effectué des études de musicologie à Paris IV Sorbonne, et j'ai compris que
j'avais l'oreille absolue, ce qui je pense n'est pas quelque chose d'inné, mais s'acquiert quand on est 
baigné  dans un environnement musical continuel, ce qui était mon cas à l'époque . 
Oreille absolue et "avoir de la feuille" sont, je pense deux choses distinctes.  Pour l'oreille absolue, qui n'est pas une référence indispensable, on entend directement les notes sans l'aide d'un diapason et on est directement dans le ton, ensuite il faut écouter et suivre, et une"bonne oreille" prend le relai .
En fait, je me suis rendu compte que c'était aussi et surtout psychologique, c'est à dire qu'il faut être concentré et vouloir  (Dans mon cas, si j'étais récalcitrant à certaines musiques, ou dans les "nuages", 
mon oreille pouvait se refuser) et aussi être entraîné .
2005 sur un yamaha

A cette époque, je pouvais réussir une dictée musicale d'une dizaine de portées, fragmentée par 3 écoutes avec 1 ou 2 erreurs ou alors passer à côté et réussir seulement quelques fragments . Quand il a fallu passer à des dictées plus  sophistiquées (2 portées de soprano à découvert+1portée alto+1 portée ténor+ 1 portée basse avec chiffrage des accords) par manque d'entraînement, je réussissais des fragments et en loupait d'autres .

Soirée privée La Garde 83 2007
  Je pense avoir conservé une partie de cette oreille absolue qui ressurgit par moment à certaines écoutes . Il existe quelques ouvrages portant sur

l'oreille absolue où l'on parle de l'écoute des sons avec des correspondances par couleurs pour le musicien absolutiste , mais  je

suis assez sceptique ! Par contre je suis assez d'accord avec le fait qu' avoir l'oreille absolue n'est pas dans l'adn , et pas non plus un don inné , mais qu'elle s'acquiert par un apprentissage et une pratique

régulière de la musique ; et comme je l'ai indiqué dans mon ouvrage "la Beatlesmélodia" si l'inspiration

créatrice des Beatles a explosé au retour de plusieurs années de concerts marathons c'est que l'intensité de la musique qu'ils avaient en eux avec une oreille aiguisée et peut-être absolue (?)y était certainement

pour beaucoup . Si les conventions de toutes les musiques tonales ne doivent pas gêner à priori , il faut

par contre stimuler sa conscience musicale et l'attention est primordiale ; en ce qui me concerne , si je

suis "dans la lune" l'oreille ne suit pas ! Et, il y a , je pense différents degrés dans l'aptitude à l'oreille

absolue et aussi différentes étapes , périodes  ou moments dans une vie de musicien .( Avec l'âge et moins de pratique musicale et moins à l'affût d'écoutes attentives , cette aptitude disparaît )
J'ai connu, à mes débuts, quelques musiciens qui avaient cette oreille absolue toujours en alerte, dans l'urgence du travail bien fait ; ils avaient toujours l'esprit en éveil, ne se posaient pas de questions  et inventaient sur ce qu'ils entendaient (Comme ce musicien noir américain cité plus haut) avec un talent indéniable sur tel ou tel instrument . Oreille absolue alliée à l'expérience et l'acquisition des répertoires donnaient des musiciens exceptionnels §

       45 .Extrait du répertoire :Et maintenant    Et maintenant

 
4 . " Dis, c'est quoi un bon musicien ? " Je suis un bon musicien .... puisque je ne connais pas la musique ! !" Combien de fois, dans les années 70 et 80 en particulier , ai-je entendu cette assertion .D'ailleurs cela reste d'actualité, on pense
toujours que quelqu'un qui arrive à jouer "sans connaître" la musique réalise une prouesse !
Beaucoup de musiciens, de guitaristes surtout après les sixties ont appris par eux-mêmes, et certains sont devenus un certain temps des musiciens de passage, avec pour certains certainement un certain talent, c'est sûr et certain ! Mais comme leur passage a été court, il n'ont pas approfondi et n'ont pas eu cette expérience qui te fait "apprendre" la musique, car contrairement à cette légende  ...
(D être un bon musicien parce que on ne connaît pas la musique ... ) :
 les grands , eux connaissaient la musique ! Django Reinhardt ne savait pas lire et écrire la musique comme Paul Mc Cartney et John Lennon, mais ils connaissaient sur le bout des doigts touts les harmonies les plus sophistiquées ainsi que les marches harmoniques ou toutes autres suite d'accords compliqués . Que ce soit Django dans les bals musettes ou les Beatles dans les boites, cavernes et autres lieu de spectacles; ils ont tellement bourlingué et enchaîné les séances à outrance qu'ils avaient assimilé toutes les connaissances suffisantes pour la musique de jazz ou de pop-rock ; tout en gardant leur fraîcheur et leur spontanéité par le fait de ne pas être passé par un apprentissage académique . Leur talent, voire leur génie, pouvait s'épanouir sans avoir appris la science de l'écriture . Par contre, peût-être, ce talent aurait été encore plus grand s'ils avaient eu cette connaissance . Car évidemment que tous ces musiciens de passage (qui ont eu leur heure de gloire avec ce talent sans la connaissance  du solfège) ont toujours été bloqués à un moment ou à un autre faute d'avoir un parcours important  Et c'était dans un répertoire étriqué qui ne pouvait pas évoluer sans cette connaissance qui à un moment devient indispensable . 
John lennon et la theorie de la musique  
https://www.quora.com/Did-John-Lennon-know-music-theory 

Ces musiciens de passage ont parfois fait du tord à ceux qui étaient en place et qui ont poursuivi un parcours avec parfois un talent plus moyen mais qui était plus constant et plus solide . Ils ont cachetonné quelques années à des tarifs imbattables, avec un répertoire au point mais non évolutif, puis sont epartis faisant du tord à la profession . Des amateurs éclairés, mais qui sont restés amateurs

5 ." C'est quoi un pro, c'est quoi un amateur"  

  Agora dans ZIKINFhttps://www.zikinf.com/forums/est-quoi-pro-est-quoi-amateur-t5144828.html

L'un fait de la musique à temps plein et vit de son métier, l'autre a un métier et pratique la musique sur son temps de

loisir . Evidemment, il y a eu parfois confrontation entre les 2 manières de faire de la musique, l'amateur travaillant parfois

gratuitement ce qui faussait le travail fait par les professionnels . Mais en tout état de cause l'amour du metier bien fait se 

retrouve dans ces 2 approches et il ne faut pas avoir mauvaise opinion, loin de là, du musicien qui fait un métier pas toujours ydilique et parfois pénible (Transport du matos, soirée prolongées et interminables, transports ...) C'est une communauté

sympathique parfois fantasque et ne correspondant pas à cette image du "requin" de studio uniquement apâté par un cachet

conséquent que l'on présent parfois !

Routot juin 69

Grainville 24 mai 69 A Bouchinet J Brosset JF D
Grainville 1969
Fête patronale sur chariot 1970 Christian Durand Jf  D



Val Cenis 27 02 88 restau tetra lyre
31 08 1970 Machemont sous tente

Restau Pascal Megève déc 89
1974 sous tente

            46 .Extrait : L'âme des poêtes    L ' âme des poêtes


On demande un claviériste pour ce soir !

  6.Anciens et nouveaux "musicos".

Il est vrai, qu'avec le recul en réfléchissant sur ce parcours je remarque qu'il y a eu deux manières de 
faire de la musique et peût-être deux approches différentes : autrefois, on apprenait sur partition, sans écouter ce que l'on jouait, et particulièrement dans le classique . Avec trois de mes professeurs de 
piano, j'apprenais sur partition et ils me montraient simplement des passages ou me disaient de suivre
au plus près les indications de tempo et de nuances . J'ai découvert beaucoup plus tard les oeuvres de Mozart, Beethoven, Bach, Chopin ... sur vinyl, et j'ai parfois été étonné de constater que j'avais fait, mis à part s'ils étaient bien ou mal joués, une interprêtation personnelle ; Par la suite avec l'évolution des techniques d'enregistrement (Cassettes, CD...) et le fait de la multiplication des radios, on a changé la manière d'appréhender la musique : en fait, on a beaucoup écouté avant de jouer ! Je pense que c'est en partie une erreur, et j'ai toujours été gêné de constater qu' à chaque fois que j'essayais de m'intégrer à un groupe, on  me demandait d'abord d'écouter et de répéter et répéter encore ! 
Ce qui pouvait "tuer" en partie le plaisir de faire de la musique en découvrant telle ou telle oeuvre . Le grand Brel disait qu'il a arrêté de chanter lorsqu'il s'est rendu compte qu'après avoir interprêté des dizaines de fois "ne me quitte pas", il n'éprouvait plus aucun plaisir et qu'ainsi il trompait le public . Lucidité et honnêteté d'un grand artiste ! 
Un grand pianiste chef d'orchestre classique répondait à la question d'un journaliste : "Quelles musiques écoutez-vous ?" J'écoute rarement de la musique puisque j'en joue, je n'ai pas le temps ! 

Réunion de musicos dans les années 90 Anciens et nouveaux
  J Champigny(En dehors de la photo), alfio , JF Despréaux, Jacky Despréaux, Henri Fillot, Elie Tannière, Daniel Capart, Eric WInnebroot, André Guéguen, Christian Durand, Coco, Albert Maillard, François Despréaux, Patrick Tomczyck, robert Vaillant, Guy Duchène ...
Réunion qui a fait se retrouver par trois années successives des musiciens de toutes générations .
J'y ai découvert un certain Guy Duchène qui m'a fait retrouver ce type de musicien très doué que
j'ai pu rencontré dans mon parcours (Une oreille aiguisée avec des trouvailles dans ses harmonies
au saxo dans un répertoire qui pouvait lui être totalement inconnu ! Et puis ...je ne l'ai pas entendu Mais, selon certains il était aussi exceptionnel à l'accordéon !) 3, 4 ...
J F , Robert Vaillant



Fr Despreaux H Fillot C Durand









Autre réunion de musicos (JF à l'orgue hammond LP100)
JF Robert Vaillant, Centre Guy Duchêne


Patrick Tomczyke

Titi Briatte, Alfio Daniel et Raoul



JF Daniel Capart Raoul Henri Fillot













JF et Robert Vaillant
Mr Durousseau violoniste et inspecteur de l'éducation nationale !

















JF et  Robert Vaillant





Coco, Eric



Eric Winnebroot












C CAUFFET




Christian Durand










Albert Maillard



J F , Coco













Jacky Despreaux Alfio Bellini







Eric patrick














Alfio ! Un sympathique camarade amoureux inconditionnel de la musique Toujours parti ailleurs lorsqu'il se mettait à chanter !  A improviser en italien avec une jolie voix et un sens inné de la mélodie ....Mais ...malheureusement ... ne sachant jamais rester en mesure !
Comment expliquer cela ? Peût-être aurait-il pu remédier à cela avec quelques cours ?
Dommage, il aurait pu être un musicos étonnant ; mais c'était toujours un plaisir de le cotoyer .
Je ne veux pas être ici désobligeant, ni porter une critique malvenue, je constate une chose qui arrive parfois chez des musicos même parmi les meilleurs (J'ai connu des musiciens diplomés de conservatoires avec une virtuosité certaine, mais aussi incertains dans la mesure dans de simples mélodies et inaptes au swing !) et puis, j'aurais aimé avoir une aussi jolie voix que notre ami Alfio !

47 .Extrait  : Que reste-t-il ?       Que reste-t-il



     En 2017 Pigalle n'est plus ce qu'elle était, ce n'est plus le RDV incontournable 

des musicos des années passées,les petites femmes ont disparu, seuls restent 

encore quelques magasins de musique ou l'on peut encore parler ... musique ; 

il y a aussi les incontournables "music power" le roi de l'occas' et du dépôt vente, 

et puis l'indispensable "musical service" le seul réparateur compétent et proche 

des musiciens en service depuis 1988 et dont j'avais déjà connu les techniciens chez "musikengro" dans les années 80 !                  

Musical service depuis 1988

Si quelques aimables lecteurs avaient eu la patience de lire ce parcours, ils seraient bien

inspirés et évidemment remerciés d'ajouter d'autres témoignages (Anecdotes, photos ou autres ...) et de bien vouloir indiquer plus bas, s'il existe au siècle d'internet

un RDV semblable à celui de la place Pigalle d'autrefois sur Paris ou ailleurs ?

Où les musiciens de tous bords auraient l'occasion de se rencontrer et d'échanger (Contrats, matos ou plans en tous genres ...)


Que reste-t-il . . . de la place des musicos ?  

    45 .Extrait du répertoire : buonasera    BUONASERA


Cuise la motte 1976 Phil Garson Dan Capart JF Despreaux, M Gravier

 

Routot 1970

 

Thiverny 1969

 

Clairoix aout 1980

 

1980
1980 JF Despréaux Daniel Capart


 

 

Etouvelles 1973 JF Despréaux Philippe Despréaux

Jacky Garel jacky Despréaux


 

Jacky Despréaux Michel Gravier


JF Alain Bouchinet au chant

Vuillemon 1971

  

Quelques orchestres et musiciens collègues de l'oise dans les sixties :

René Claude accordéoniste organiste chanteur

 
Michel Gravier bassiste rythmique tous terrains !

Jacky Leroux bassiste chanteur d'origine
continuera comme animateur multi-spectacles
(Magicien, musicien ...)
Orchestre Patrick Dallongeville et musicos garde républicaine !

1966 P Tomczyke Fr et J despréaux

31 dec 79 Guy Petit, des années de 

conservatoire lui permettaient de jouer la marche turque sur sa trompette

1947 F Despréaux Guy Duchêne P Gabriel

 

 Quelques batteurs pendant mon parcours :

 Voici quelques clichés de batteurs tous excellents avec qui j'ai eu le plaisir de partager de bons moments . 

Sans oublier : philippe Garson, François Bayssac, ainsi que christian gaffé, albert Maillard  et d'autres pour de plus brèves participations ...   

Claude Fontaine ; excellent batteur "typique" comme on disait dans les sixties (Ou afro-cubain : sambas, chas chas,bambas ...)1er musicos que j'ai connu ayant travaillé sur disque pour parfaire son styles .Spécialiste des soli interminables ! ! ! l

Jacques Scholl 1967

Jacques Scholl, excellent batteur musette et bandonéoniste qui avait su s'adapter au RNB de l'époque et surtout personne tellement attachante(Nous a quitté sur la route à la sortie d'une soirée de décembre fin années 60)

 
1961 Claude Fontaine



Jean pierre Delhaye  excellentissime batteur jazzy avec un style idéal pour moi à l'époque . Il avait bourlingé comme batteur pro dans les bases américaines d'asie du sud-est et exerçait le métier de "guérisseur" talents qu'il avait dû apprendre parmi ses pérégrinations . Il sera par la suite hypnoptiseur dans des hopitaux de région parisienne .





J P Delhaye1968

Solo de batterie J P Delhaye 1968

 


Philippe Despréaux 1971



1974      J C Lagache



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon frère Philippe quelques années à la batterie a excellé au disco de son époque mais est tombé dans la période des batteries électroniques et autres arrangeurs, a arrêté cette activité et terminera dans les coulisses de grandes pointures de la musique comme agent de spectacle dans le sud 

       43 . Extrait du répertoire de l'atmosphère 1995 :

  Jean claude Lagache avec qui j'ai bourlingué pas mal d'années Excellent batteur dans le style des batteurs pro jazzy que j'affectionne et bon chanteur de standarts .

 

            48 . C'est la dernièrre séance :Dernière séance

                        Témoignages : autres parcours de collègues musiciens : 

Témoignage de Pascal Tonazzi guitariste professionnel Paris

    

 Tony Romain (Romain Tonazzi)    http://old.ladies.free.fr/TonyRomain/index.htm 

Tony Romain a fréquenté la" place des musicos" à partir de 1948

 

 Août 1913 casino de Vichy :à gauche Antoine Tonazzi .A voir basse 3 cordes et guitare particulière

 

  Autres témoignages : En 2018 j'ai rencontré quelques musicos en concert qui m'ont

dit avoir connu un endroite comparable à Pigalle sur MARSEILLE avant et après guerre et jusqu'aux

annéees 70 ..... A vérifier par d'autres témoignages ....

Années 50 Jean Mas et son orch
Orch Serge Elson casino de de Deauville 1960

 

.....

 

 

 

casino de Trouville Mario Lines 1973

 

Orch Tony Romain Leysin Suisse 1952 gd théâtre du nord

 

orch Anton Cygno

Paquebot France 1971 Tony Romain Jean Mollica Jacky Vanderelstraete

Orch Eddy Wall (accordeon trombone tompette bando)ann&éées 50 60




Pendant la 1ère partie de mon parcours personnel, 
j'ai cotoyé quelques accordéonistes, dont nombreux étaient d'origine italienne (Je crois que l'accordéon est né de l'autre côté des alpes début du XXème Siècle )

André Fraganti excellent accordéoniste touches piano qui jouait beaucoup en accords excellent muscien qui m'a quelque peu influencé sur le choix du répertoire accordéon non musette Je me souviens qu'il commençait toujours par un titre 
ronflant tout en virtuosité (Notamment LOVER joué en marche, et non en valse, avec variation en doubles croches très
"spectacle"! ; par contre peu bavard et peu conciliant avec les jeunes qui démarrent (Il me laissait me débrouilller à chercher
mes accords losque je l'accompagnait sans indications, même pas la tonalité ! ! !)



Jeannot Venuti accordéoniste pas très musette, toujours à l'affut des morceaux à la mode



 Pierrot Gabriel excellent dans le style feutré de tony Murena et un musicos sympa !
1946 Fr Despréaux Guy Duchêne Pierrot Gabriel



Zacclada accordéoniste d'origine polonaise ? Une vraie bombe pour mettre l'ambiance et un collègue sympa  !



Gilles Durand excellent accordéoniste virtuose mais ce qui n'est pas toujours l"idéal pour la danse car les danseurs
n'aiment pas trop lorsqu'on joue trop vite et avec une profusion de notes !

Elio Boscaini : le sens de l'animation et de la danse allié à une maîtrise innée de l'accordéon dans un répertoire tout terrain ! De bons souvenirs avec un musicos sympa !



 Antoine Tonini excellent accordéoniste et personnalité attachante J'ai dû jouer une fois avec lui en trio et j'ai eu le loisir
de le retrouver lors d'un stage de l'Ed Nationale, car il a été un temps Prof auxiliaire

Une famille d’Italiens fait le succès du dancing La Boule d’or, à Thourotte 60
Les Tonini avaient la fibre musicale et ont su l’exploiter en créant un café-dancing, en 1946. Le commerce est aujourd’hui un restaurant, tenu par la quatrième génération
. 

Depuis 1946, le restaurant La Boule d’Or fait le bonheur des Thourottois. Mais il faut remonter à 1924 pour le début de son histoire. À cette époque, la famille Tonini, originaire d’Italie, s’installe à Thourotte. Procolo Tonini fait partie de cette main-d’œuvre qui vient travailler à la glacerie de Chantereine. Il joue de l’accordéon. Il enseigne donc la musique à ses sept enfants. Cinq deviennent de véritables musiciens, au point de former deux orchestres. Par la suite, trois passent professeur.Des générations d’employés de Chantereine dans les clients 

Devant le succès, il devient évident pour Maria et Procolo Tonini qu’il faudrait acquérir un lieu pour animer des bals. En 1946, l’occasion se présente de racheter le commerce des époux Parmiseux, le long de la ligne de chemin de fer à Thourotte. Tout en travaillant à la glacerie, Maria et Procolo font de ce lieu un café-dancing qu’ils appellent La Boule d’Or. L’initiative rencontre un formidable succès. Le café-dancing devient même un hôtel qui accueille une vingtaine de pensionnaires par semaine. Mariages, banquets, bals du samedi, du dimanche après-midi… Les générations d’employés de la glacerie de Chantereine y viennent très régulièrement. L’endroit est convivial, même très familial.
« Les bals et les banquets font la joie de mamie »


La co-propriétaire actuelle est Lara Baron, arrière-petite-fille de Maria et Procolo Tonini. «  En 1967, explique-t-elle, suite au décès de Maria, notre mamie, Marie-Thérèse, reprend le flambeau, aidée par mon grand-père René, maçon-fumiste à Saint-Gobain et notre grande tante, Antoinette. L’aventure continue avec autant de succès durant 25 ans. Les bals avec le trio des sœurs Tonini et les banquets, font la joie de mamie. »

En 1982, la retraite s’impose. Après quelques mois de gérance, la troisième génération reprend alors le flambeau. Jean-Claude et Patou s’attachent à faire vivre l’endroit, pendant une dizaine d’années. En 1994, le fonds de commerce est vendu et il est exploité durant huit années difficiles à vivre, pour Marie-Thérèse et René, toujours propriétaire des murs. Création d’une activité traiteur

«  En 2002, leur vœu est de vendre ce patrimoine familial, pour plus de tranquillité, précise Lara Baron. C’est là que j’entre en scène… devant l’opportunité de représenter la quatrième génération dans ces murs chargés d’histoire familiale. Les sept premières années ont été très difficiles, il a fallu rebâtir petit à petit l’image du restaurant. » Mais le challenge a été relevé. L’activité traiteur a été créée afin de répondre aux besoins des entreprises locales, le midi. L’enseigne a ensuite répondu aux besoins des particuliers, le week-end, en termes d’événements : anniversaire, mariage, communion, cocktail. Et l’équipe s’est élargie. En effet, Xavier Pascual, le petit frère… formé au lycée hôtelier du Touquet et cuisinier de métier, a rejoint depuis sept ans cette aventure familiale, humaine et professionnelle.

De notre correspondant BRUNO DAUZAT

     44 . Extrait du répertoire de l'atmosphère  : la dernière séanc La dernière séance

 

        

                               1er décembre 2023 Travaux de rénovation Place Pigalle
 

 

CONTACT : Jean François Despréaux    regussejf@gmail.com

9 commentaires:

  1. Intéressant ce mélange de souvenirs personnels et commentaires techniques !

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  2. Merci à Jean Louis Vermassen pour sa visite

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  3. Merci à Alain Bouchinet pour sa visite

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  4. Merci à Eric Winnebroot pour sa visite

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  5. Bravo pour ton blog beau et long travail
    Merci à Patrice Boinet pour sa visite

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  6. Merci à Fabrice Broutin pour sa visite et son rappel de bons souvenirs.

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  7. Bonjour,
    Je viens de lire votre très agréable blog sur votre carrière et spécialement sur vos années à la place Pigalle.
    Mon père Tony Romain guitariste à lui aussi fréquenté la place Pigalle et cela depuis 1948 jusqu'à la fin de ces réunions de travail à l ambiance merveilleuse ! Peut-être l avez vous connu ou simplement croisé ? Je vous joins une photo de lui, si elle vous dit quelque chose..., !
    Je suis moi même guitariste pro, mais un peu trop jeune pour avoir trouvé du travail dans ce merveilleux vivier sue fut la place Pigalle.
    Cordialement
    Pascal Tonazzi

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